Sans aucun doute, Gorath est le point culminant de l'histoire. Il nous montre des choses sur les moredhels qu'il fallait voir depuis longtemps. L'existence des moredhels est une vie vraiment dure, mais ca peut creer une sorte de force et d'endurance qu'on ne trouve pas dans aucun autre personnage, a mon avis (et quelque chose que les eledhel manquent), et toutes les deux sont des qualites que Gorath incarne. C'est vraiment inspirant qu'on peut vivre dans la misere, des tragedies et des decisions difficiles pendant des siecles et s'en faire plus fort sans devenir un monstre froid et cruel.

Mais meme si c'est assez admirable, c'est son identite comme protecteur qui en est caracteristique. N'importe qu'il est moredhel ou eledhel, Gorath est premierement un leader et toutes les autres choses seulement secondement – un vrai leader qui sert son peuple sans rien demander pour soi-meme. (C'est assez logique, car il est devenu chef de son clan toujours comme enfant et il est grandi dans ce role. Il a gagne de la puissance tant qu'il etait force de l'accepter l'autre cote, celle de la responsabilite.)

L'hostilité des moredhels a tout le monde - en dehors de l'argument que les humains ont vraiment occupe les terres du Royaume par la force de leur nombres, en forcant les moredhels a vivre dans le Nord ou il est tout simplement tel froid que les humains n'y puissent pas pousuivre – mais d'une facon generale, l'hostilité des moredhels est liee a l'hostilite interne, cette entre des clans differents et les etrangers en generale – une sorte d'egoisme personnel et collectif, une tendance a la discrimination entre “nous” et “ils”.

Etonnement, Gorath reussit a traverser cette division. Il etait toujours gardien de son clan, mais la destruction pendant l'invasion dans le Royaume l'a force d'etendre sa tendance protecteuse sur tout son peuple. (N'importe que les premiers moredhels qui mourraient pendant une seconde invasion seraient probablement ceux de Delekhan, son ennemi depuis des siecles.)

C'est beaucoup signifiant, savoir ignorer la separation des races. A certains egards, c'est plus que les eledhels ont reussi, sans parler des humains. Les eledhels sont contents de vivre dans leur foret magique pendant que les moredhels meurent de la famine et de la hostilite. Bien sur ils en sont responsables, les moredhels, mais il y a un probleme, une faute dans le systeme – les moredhels qui deviennent assez sages pour reconnaisser les problemes de leur culture, qui pourraient peut-etre en changer quelque chose – ils doivent toujours Retournir a Elvandar. Avec ce systeme-la, les moredhels ne changeront jamais, car ils perdront toujours les meilleurs d'eux. Et on n'a pas vu aucun indication que les eledhels veulent faire quelque chose pour traiter ce probleme-la. En verite, la possibilite du Retour – c'est (peut-etre) une bonne chose pour les moredhels individuels, mais ca detruit les chances de la race moredhel de se developper d'une facon positive.

Maintenant que je parle des relations entres les peuples, il faut dire que j'ai trouve la scene avec Gorath et Dolgan geniale.

Et Owyn. C'est un personnage pas assez apprecie, je crois. Il a joue un role essentiel, apres tout – il est vraiment different et distinct de Gorath dans presque tout les aspects qu'on pourrait imaginer. D'abord, le roman nous fait demander si les humains et les moredhels peuvent-ils coexister comme des allies ou peut-etre meme des amis. Et puis, on nous donne une amitie si paradoxale entre un elfe noir et un humain qui n'ont rien en commun, comme si en ridicule car on a pose une telle question idiote.

En plus, a mon avis Owyn est bien distingue de Pug. Owyn a un air d'innocence et de bonne volonte manquant chez Pug meme dans son enfance. Ca convient que Owyn developpe une confiance et meme un devouement a Gorath si vite, malgre les origines de l'elfe.